Lettre n° 3397

Par la grâce de D.ieu,
8 Nissan 5715,
Brooklyn,

Je vous bénis et vous salue,

Je fais réponse à votre lettre de la fin d’Adar, dans laquelle vous me dites que vous avez achevé vos études. Vous êtes donc à la croisée des chemins, ne sachant que faire à l’avenir. Vous me demandez mon avis.

Sans doute êtes-vous animée du désir d’exercer une influence positive sur votre entourage et vous aimez vous occuper des enfants. Vous opterez donc pour l’enseignement. Vous possédez sûrement toutes les connaissances nécessaires pour cela. Si vous avez besoin d’une formation complémentaire, l’usage veut, à l’époque actuelle, que l’on puisse l’acquérir tout en travaillant. Dès lors, ces deux activités forment un tout, car l’expérience concrète est la meilleure formation, mettant aussitôt en évidence ce qui doit être amélioré et ce qu’il est possible de parfaire.

Vous me demandez comment exercer une influence positive sur l’extérieur et de quels ouvrages se servir. A notre époque, l’ignorance est considérable, même en ce qui concerne les principes les plus fondamentaux et les plus premiers. On ne peut donc pas s’en remettre à ce qui se passe dans la rue, ni même, bien souvent, à la maison. Le contenu de la Torah, des Prophètes, des Ecrits saints, de l’abrégé du Choul’han Arou’h, est, très fréquemment, un fait nouveau, pour la plupart des jeunes.

Les explications qui peuvent être données, à ce sujet, le moyen de susciter leur intérêt pour de telles études et surtout pour le mode de vie de la Torah, figurent largement dans les causeries, les recueils de propos de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Ces textes figurent, en particulier, dans les livres et les publications du Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h, paraissant chaque mois depuis près de quatorze ans.

Mais, il importe, avant tout, d’agir concrètement. En poursuivant l’effort, vous trouverez votre voie et ce que vous devez faire, avec beaucoup plus de clarté. Et, rien ne résiste à la volonté.

Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit et pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,

Pour le Rabbi Chlita,