Par la grâce de D.ieu,
8 Nissan 5715,
Brooklyn, New York,
Au président, aux responsables et aux membres
de la synagogue, de rite Ari Zal, d’Albany Park,
que D.ieu vous accorde longue vie(1),
Je vous salue et vous bénis,
Le grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, le Rav Chlomo Zalman Hecht(2), m’a transmis votre participation à la Tsédaka de Pessa’h(3), qui sera distribuée en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie par notre juste Machia’h.
L’un des enseignements délivrés par la fête de Pessa’h, temps de notre liberté, est le suivant.
La liberté matérielle, délivrance de l’esclavage physique et de la servitude, n’est pas réellement un but en soi, mais uniquement un moyen d’atteindre la libération morale, celle de l’âme.
Telle fut également la finalité de la sortie d’Egypte, “ lorsque tu feras sortir ce peuple d’Egypte, vous servirez l’Eternel sur cette montagne ”, où la Torah fut donnée.
Ce qui est vrai pour la communauté l’est, de la même façon, pour chaque individu. Aussi, la coutume juive, qui est partie intégrante de la Torah, décide-t-elle qu’un Juif s’introduise dans le temps de notre liberté, en mettant en pratique une Mitsva qui équivaut, à elle seule, à toutes les Mitsvot, celle de la Tsédaka. Avant Pessa’h, celle-ci est consacrée à cette fête et, avant le Séder, on proclame : “ Quiconque a faim, qu’il vienne et mange ”.
Dans l’optique du temps de notre liberté, je vous adresse ma bénédiction afin que vous connaissiez la liberté véritable, soyez délivrés des tracas matériels et spirituels, de tout ce qui empêche de servir D.ieu avec joie et enthousiasme.
Et, vous conserverez la joie et la liberté tout au long de l’année.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Notes
(1) Une même lettre fut adressée à plusieurs autre synagogues.
(2) Voir, à son sujet, la lettre n°3384.
(3) Textuellement “ la contribution pour la farine (des Matsot) ”.