Par la grâce de D.ieu,
24 Tévet 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous concluez votre lettre en vous excusant, du fait que, pour des raisons compréhensibles, vous avez retiré vos enfants de la Yechiva Loubavitch. Il est bien clair qu’en la matière, il n’y a nullement lieu de vous excuser. Cette décision est votre affaire personnelle.
Pour ce qui me concerne, en revanche, il s’agit bien d’une question, générale et personnelle à la fois, liée à l’amour du prochain, mais également une cause de peine. Car, je ne comprends pas vos raisons. Je ne comprends pas pourquoi vous deviez agir ainsi. Je suis donc peiné, car, jusqu’à maintenant, vos enfants ont eu le mérite de faire leurs études dans une école en laquelle mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, a investi ses forces, avec abnégation. Et, celui-ci accorde encore la bénédiction et la réussite à tous ceux qui apportent leur participation et, a fortiori, aux élèves. Sa bénédiction n’est pas seulement spirituelle. Elle est également matérielle. Or, la possibilité de la recevoir a été ôtée à vos enfants!
Je souligne, néanmoins, qu’il n’y a, en cela, aucun ressentiment et, a fortiori, aucune colère. Il s’agit seulement d’un sentiment de douleur, inspiré par l’amour du prochain, d’autant qu’il est question, en l’occurrence, d’enfants qui n’ont pas encore leur mot à dire sur leur devenir.
Avec ma bénédiction,