Lettre n° 3214

Par la grâce de D.ieu,
22 Tévet 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du mercredi de la Parchat Chemot. Vous considérez que vous renforcerez l’état de santé de votre fils en l’envoyant dans un ‘Héder dont le niveau de crainte de D.ieu est inférieur, mais qui jouit de meilleures conditions climatiques. Puis, par la suite, vous le ferez revenir dans le ‘Héder qu’il fréquente actuellement.

Tout cela ne me satisfait pas. En effet, la coupure que vous allez lui imposer maintenant est une certitude. Mais, pourrez-vous le faire revenir, par la suite et lui faire rattraper ce qu’il aura manqué? Cela n’est pas sûr et l’on peut même avoir un grand doute, à ce sujet.

Vous savez ce que disent les livres sacrés, en général et ceux de la ‘Hassidout, en particulier, à propos du verset “ la crainte de D.ieu est vie ”. De fait, c’est bien la crainte de D.ieu qui apporte la santé. En conséquence, même si le climat est meilleur en cet endroit, la crainte de D.ieu plus forte du ‘Héder qu’il fréquente actuellement peut également raffermir la santé de votre fils.

Qu’il étudie donc la Torah, dans ce ‘Héder, en bonne santé et joyeusement, avec crainte de D.ieu. J’espère que, lorsque vous lirez cette partie de ma lettre à votre épouse, celle-ci signifiera également son plein accord, sachant que la santé, l’opulence matérielle et la réussite dépendent uniquement de D.ieu, Qui donne la Torah.

Vous me demandez pour quelle cause vous devez donner de la Tsédaka. J’ai été satisfait d’apprendre, par votre lettre, que vous aidez votre frère, qui se trouve en Terre Sainte. Vous donnerez donc une moitié de votre Tsédaka pour les institutions de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Vous pourrez le faire par l’intermédiaire de mon secrétariat, qui se chargera de sa répartition. Et, vous distribuerez vous-même la seconde moitié, avec votre épouse. L’aide à votre frère pourra être prise en compte dans cette dernière.

Avec ma bénédiction de réussite pour gagner votre vie et concevoir, avec votre épouse, une satisfaction ‘hassidique de tous vos enfants,