[20 Tévet 5715]
J’ai reçu avec plaisir votre lettre du dernier jour de ‘Hanoukka, dans laquelle vous me décrivez la réunion ‘hassidique, au jour lumineux du 19 Kislev, fête de notre délivrance et de la libération de nos âmes. Bien évidemment, j’ai été particulièrement réjoui par la description que vous faites de l’unité qui a alors régné, surtout si je la compare à ce que vous disiez dans votre précédent courrier.
Celui dont nous célébrons la joie, le 19 Kislev(1), accorde son aide, en la matière, comme l’Admour Hazaken l’écrit lui-même dans la lettre qu’il adressa à l’occasion de sa libération, laquelle intervint alors qu’il lisait le verset “ Il a libéré mon âme dans la paix ”. De fait, il en fut de même pour son fils, l’Admour Haémtsahi(2).
J’espère que l’unité s’exprimera également par la diffusion des sources à l’extérieur. En d’autres termes, il faudra les apporter également à ceux qui, pour l’heure, se trouvent encore à l’extérieur. A ceux-là, il faut conférer également le mérite d’avoir accès aux sources du Baal Chem Tov et de ses disciples, de l’Admour Hazaken et de ses disciples.
Comme est belle votre part ! En effet, vous avez le possibilité d’agir, dans ce domaine, non seulement à titre personnel, mais aussi en tant que responsable d’une synagogue qui compte de nombreux Juifs. Chaque nomination(3) est un effet de la divine Providence. De la sorte, vous contribuez à mettre en pratique la Volonté de D.ieu, en faisant que, “ à partir du coucher du soleil ”(4), il y ait un nombre toujours croissant de lumières, jusqu’à briller au point que “ la nuit éclaire comme le jour ”.
Notes
(1) L’Admour Hazaken.
(2) Libéré le 10 Kislev, date à laquelle ce verset est lu, selon la répartition mensuelle des Tehilim.
(3) En l’occurrence celle de responsable de la synagogue.
(4) Selon l’expression employée à propos de la fête de ‘Hanoukka, la lettre du destinataire de la présente étant datée du dernier jour de cette fête.