Par la grâce de D.ieu,
12 Tévet 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 9 Tévet et je vous adresse ma lettre pour cette personne(1). Si des explications sont nécessaires, vous trouverez sûrement les mots qui conviennent. Sans doute ne s’affectera-t-elle pas du montant indiqué, même s’il suscite son étonnement, dans la mesure où elle n’est pas habituée à de tels dons.
Vous lui expliquerez que l’enseignement de nos Sages, “ prélève la dîme afin de t’enrichir ”, doit être pris au sens le plus littéral. Plus la part donnée à la Tsédaka est importante, plus la richesse est grande et D.ieu dit, à ce propos : “ De grâce, mettez-Moi a l’épreuve, en la matière ”, comme le rapporte le Choul’han Arou’h, Yoré Déa, à la fin du chapitre 247.
Il serait bon que quelqu’un lui explique ceci. Même si mon intention était de ne pas préciser ce que j’appelle “ plus que la dîme ”, il serait souhaitable, néanmoins, que le montant du don représente près d’un cinquième(3), comme l’explique la ‘Hassidout, dans le Likouteï Torah Chir Hachirim, pages 6d et 24d, à propos du “ cinquième pour le Pharaon ” et des “ quatre autres cinquièmes pour vous ”. Vous consulterez également la fin du chapitre 34 du Tanya, qui dit : “ De plus, le cinquième apporte l’élévation ”.
Notes
(1) Il s’agit vraisemblablement de la lettre précédente.
(2) Voir la lettre précédente.
(3) De ses gains.