Par la grâce de D.ieu,
17 Tévet 5714,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
Le Rav Tsvi(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris avec plaisir que vous avez pris part à la soirée organisée par l’association des femmes et jeunes filles ‘Habad, à Paris, que vous y avez prononcé des paroles d’encouragement qui, d’après ce que l’on m’a écrit, ont touché celles qui les ont entendues.
Il est sûrement inutile de souligner à quelqu’un comme vous l’utilité d’une telle action, en particulier quand il s’agit d’une soirée de ‘Hanouka organisée par des femmes, qui étaient visées par les persécutions(2), comme l’explique le Rambam, au début de ses lois de ‘Hanouka. De même, nos Sages soulignent, dans la Guemara, que “ elles prirent également part au miracle ”.
De tout temps, les femmes ont été les maîtresses de maison et les jeunes filles doivent donc se préparer à assumer cette mission. Combien plus en est-il ainsi à l’époque actuelle, particulièrement obscure. Une telle activité est d’autant plus importante, surtout parce que la tendance actuelle est à détruire et à faire totalement disparaître ce qui est le fondement même de notre édifice éternel.
A l’avenir, vous vous efforcerez sûrement de maintenir cette activité, de la manière qui convient. D.ieu vous accordera la réussite.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav T. Rayak.
(2) Des Grecs, qui “ s’emparèrent de leurs filles ”.