Par la grâce de D.ieu,
1er Adar 5713,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Meïr(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec plaisir votre lettre de lundi dernier. Que D.ieu fasse que votre enseignement public soit fructueux. En rapprochant les cœurs des enfants d’Israël de leur Père Qui se trouve dans les cieux, vous recevrez sûrement une bénédiction et une réussite accrues, dans vos préoccupations personnelles, matérielles et spirituelles.
Vous connaissez la valeur que j’accorde à l’action concrète, me basant sur différents textes de la ‘Hassidout. Je souligne qu’il est nécessaire, par tous les moyens possibles, de faire connaître les lois les plus courantes(2). Celui qui enseigne publiquement doit donc y consacrer au moins quelques instants.
Ces lois se trouvent, pour la plupart, dans le Choul’han Arou’h Ora’h ‘Haïm(3) et, de manière plaisante, on peut citer, à ce propos, le commentaire que font nos Sages du verset “ Ne soupèse pas le chemin de la vie ”. Ils disent, en effet : “ Ne soupèse pas les Mitsvot de la Torah ”.
Il faut donc écarter la conception courante selon laquelle l’étude du Choul’han Arou’h Ora’h ‘Haïm ne concerne que ceux qui ont encore des connaissances limitées.
Avec ma bénédiction de bonne santé et en transmettant mes salutations à tous les ‘Hassidim,
Notes
(1) Le Rav M. Gurkov, de Londres.
(2) Voir, à ce propos, les lettres n°1720, 2041 et 2100.
(3) Qui signifie “ le chemin de la vie ”.