Par la grâce de D.ieu,
1er jour de Roch ‘Hodech Adar 5713,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Ye’hyel Mi’hel(1),
Je vous salue et vous bénis,
A) C’est avec retard que j’accuse réception de vos trois lettres, de la veille de ‘Hanouka, du 9 et du 18 Chevat, avec la demande de bénédiction jointe, qui a été lue, en un moment propice, près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
B) J’ai été satisfait d’apprendre que l’étude des différents traités du Talmud a été répartie, ce 24 Tévet, date de la Hilloula de l’Admour Hazaken. J’ai également pris connaissance avec satisfaction de vos enseignements publics. Comme vous le savez, nos Sages disent que “ à quiconque ajoute(2), on ajoute(3) ”.
C) Vous me dites qu’il vous sera possible d’édifier un Mikwé conforme à l’avis du Rabbi Rachab(4). S’il est certain que cette décision soit suivie d’effet, vous recevrez sûrement l’aide de l’association des ‘Hassidim ‘Habad en Terre Sainte, pour le montant que vous mentionnez, c’est-à-dire environ cent cinquante livres israéliennes.
D) Sans doute poursuivez-vous votre enseignement de la ‘Hassidout, dans la synagogue que vous mentionnez dans votre lettre.
Vous m’interrogez sur des personnes résidant à l’extérieur d’Erets Israël et visitant ce pays avec l’intention de le quitter par la suite. Vous me demandez s’ils doivent respecter le second jour de la fête. Vous leur avez dit d’adopter le comportement de ceux qui vivent dans l’endroit où ils passent la fête, c’est-à-dire en Erets Israël, en vous basant sur le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, seconde édition, chapitre 1, paragraphe 8, qui contredit le Michméret Chalom du Rabbi de Keidanov, au chapitre 32. Vous mentionnez également le premier chapitre du Chaar Hacollel.
Nous devons nous en tenir aux instructions de mon beau-père, le Rabbi, chef de notre génération(5), dont le mérite nous protégera. Celui-ci demanda à plusieurs résidents d’Erets Israël qui étaient venus ici avec l’intention de rentrer chez eux par la suite de conserver la coutume d’Erets Israël. On peut en conclure qu’il en va de même dans l’autre sens(6).
Avec ma bénédiction de réussite et de bonne santé,
Notes
(1) Le Rav Y. M. Dabroskin, de ‘Haïfa. Voir, à son sujet, les lettres n°1643, 2089 et 2135.
(2) A ses efforts.
(3) Des bénédictions.
(4) Voir, à ce propos, la lettre n°2082.
(5) Voir, à ce propos, la lettre n°973.
(6) Ceux qui vont en Erets Israël doivent adopter la pratique de ce pays.