Lettre n° 1353

Par la grâce de D.ieu,
17 Tévet 5712,
Brooklyn,

A monsieur Meïr Fidelis,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu vos salutations, par l’intermédiaire du Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, le Rav Chnéor Zalman Taubel(1), qui me dit qu’il vous connaît et que vous allez le voir, de temps à autre.

Je suis convaincu que vous faites pleinement usage de l’influence positive que vous exercez sur vos amis. Sachez que D.ieu ne reste pas en dette et, lorsqu’Il voit que l’on fait du bien à un Juif, que celui-ci soit proche ou éloigné, que ce bien soit physique ou moral, Il multiplie Sa bénédiction, de nombreuses fois, pour celui qui a fait ce bien.

Je suis sûr que le ‘Hassid, Rav C. Zalman Taubel, vous a parlé du 19 Kislev. Je vous joins, néanmoins, une brochure expliquant le sens de cette fête(2). Je suis convaincu que vous ne la garderez par pour vous, mais la ferez également connaître à vos proches, de sorte qu’ils connaissent la "fête des fêtes" qu’est le 19 Kislev.

J’espère recevoir de vos bonnes nouvelles, matérielles et spirituelles et je conclus en vous adressant ma bénédiction.

J’attends de bonnes nouvelles de votre installation.

Vous pouvez également m’écrire en français.

Notes

(1) Qui se trouvait, à l’époque, à Marseille. Voir, à son propos, la lettre n°1348.
(2) Et en faisant l’historique. Voir les lettres de Kislev.



1353*

Par la grâce de D.ieu,
18 Tévet 5712,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre, sollicitant une bénédiction pour que votre fille et votre gendre aient un enfant. J’en ferai lecture, lorsque je me trouverai près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi.

A la fin de votre lettre, vous écrivez : "Je donnerai une grande somme pour la Yechiva Loubavitch, lorsqu’ils auront un enfant". Cette affirmation ne me convient pas. Pourquoi voulez vous imposer des conditions à D.ieu? Certes, nos Sages disent que "celui qui donne une pièce à la Tsédaka(1)... est un Juste parfait(2)". Pour autant, nos Sages ne disent pas que l’on puisse fixer une condition que l’on mettra en pratique seulement après que la requête ait été satisfaite.

Vous comprendrez bien que, lorsque l’on demande quelque chose, seul le Saint béni soit-Il peut donner une assurance. On peut avoir en Lui une confiance absolue, car Il peut tout faire.

J’aimerais savoir quel temps vous consacrez à l’étude de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout. Sans doute lisez-vous des Tehilim, chaque jour.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) Pour la guérison de son fils.
(2) Bien que son acte ne soit pas désintéressé. Néanmoins, la Tsédaka, en pareil cas, est bien donnée avant la guérison du fils.