Semaine 44

  • Noa’h
Editorial
Après la conclusion

Cette fois-ci ça y est : le quotidien a repris tous ses droits, le monde sa pleine place et l’homme toute l’étendue de ses activités ! Certes, la semaine dernière nous a déjà vu quitter la semaine des fêtes, cependant elle était encore empreinte de leur inspiration. Eclairée par les derniers feux de Sim’hat Torah, elle brillait encore d’un éclat particulier. Cette semaine, en revanche, est la première où tout cela n’existe plus que dans notre mémoire, où le monde matériel redevient totalement le cadre de notre existence.
C’est aussi, de ce fait, à présent qu’un risque traditionnel existe. En effet, pendant le mois des fêtes, nous avons accumulé les acquis précieux. Depuis la solennité de Roch Hachana jusqu’à l’allégresse de Sim’hat Torah, nous avons mis en œuvre toutes les forces du service de D.ieu et les avons ancrées en nous. Lorsque ces moments privilégiés s’effacent, il importe de ne rien perdre de toutes ces expériences spirituelles prodigieuses. Si le bruit du monde se fait à nouveau entendre pour chacun, ce n’est pas comme un importun qu’il apparaît mais plutôt comme le lieu dont nous avons pour tâche de faire, par l’étude de la Torah et la pratique de ses commandements, la résidence divine.
Le défi peut sembler immense. En ces temps oublieux de l’essence des choses, que les rites inquiètent parfois et que l’altérité dérange souvent, dire tranquillement que la pratique des commandements de D.ieu est une richesse sereine et qu’elle recèle un pouvoir singulier ressemble presque à une provocation. Cette semaine, justement, nous donne le temps d’en prendre la pleine mesure.
Elle en porte également un signe. Nous venons de conclure le 21ème cycle annuel de l’étude du Michné Torah de Maïmonide et commençons le 22ème. Maïmonide : un homme et une œuvre qui témoignent que, décidément, la présence au monde n’est pas un obstacle au service de D.ieu et que, inversement, l’accomplissement des commandements et l’étude de la Torah ne constituent pas une muraille entre soi et le reste de l’humanité. Quelle découverte en ce début d’année !
Etincelles de Machiah
Les enseignements de Machia’h

Le Midrach (Kohelet Raba 11:8), comparant l’étude à laquelle un homme peut se consacrer aujourd’hui à celle qu’il entreprendra au temps de Machia’h, prononce des fortes paroles : “La Torah qu’un homme étudie dans ce monde est dépourvue de sens comparée à celle qu’enseignera Machia’h”.
Il est pourtant clair qu’il ne s’agit pas, dans un tel contexte, de dévaloriser la Torah de notre temps : ne fut-elle pas donnée par D.ieu ? Mais c’est que cette étude indispensable est tout d’abord une préparation à une étude plus grande et plus profonde, qui apparaîtra quand Machia’h viendra.
Nous sommes ainsi comparables à des enfants qui reçoivent, de leur père, la première instruction afin de parvenir au plus haut des accomplissements.
(d’après Likouteï Si’hot, vol. XXI, p. 280)
Vivre avec la Paracha
Beréchit : les affaires de D.ieu

“Venez voir les actions de D.ieu, Son complot effrayant pour les enfants de l'homme” (Psaumes 66 : 5).
Et la femme vit que l'arbre était bon à manger et elle prit de ses fruits et en mangea ; et elle en donna aussi à son époux et il en mangea avec elle (Genèse 2 : 6).

Le but d'une aventure commerciale est de faire des profits. Aucun homme d'affaire qui se respecte n'investirait un capital et ne consacrerait du temps et des talents quand les comptes ne montrent pas une véritable possibilité de bénéfices.
Et pourtant, les bénéfices les plus importants doivent être récoltés sous les conditions même que l'homme d'affaire responsable cherche le plus à éviter: à la suite de développements tout à fait imprévisibles, dans des environnements sur lesquels il n'a aucun contrôle et dans lesquels son aventure tout entière, et peut-être sa propre personne, sont menacés.
C'est pourquoi l'on peut dire que l'esprit de l'homme d'affaire opère à deux niveaux. Au niveau manifeste, il cherche la stabilité et le contrôle. A ce niveau, "être pris au dépourvu" jette l'anathème sur les affaires.
Tout en sachant que chaque aventure comporte une part de risques, son but est de les empêcher, d'éviter l'imprévisible, d'avoir un plan d'action pour toute éventualité. Mais à un niveau plus profond, subconscient, l'homme d'affaire aspire à l'imprévisible. Au plus profond de son cœur, il veut être pris par surprise, être plongé dans les circonstances que la structure de ses affaires cherche à éviter. Car là et seulement là, réside le potentiel de profits plus grands qu'aucun analyste ne pourrait envisager.
A ce niveau, si "tout va selon le plan prévu", ce serait une déception plutôt qu'un accomplissement. Ce sont des scénarii qu'il n'osera jamais présenter à ses investisseurs, ni même à son moi conscient. Mais en dernière analyse, ce sont ces mêmes possibilités se cachant derrière les chiffres et les projets officiels qui constituent la plus grande motivation pour laquelle il s'est engagé dans les affaires.

Le complot effrayant
Nos Sages nous disent que "le royaume des Cieux est semblable au royaume de la terre", que les structures de la société humaine et les modes de comportement humain reflètent la manière dont le Créateur établit un rapport avec Son monde et le dirige.
D.ieu opère selon une stratégie empruntée au monde des affaires: la Torah qui est "le plan de D.ieu pour la création" définit le "profit" que le Créateur veut tirer de Son entreprise. Les lois de la Torah détaillent ce qui devrait et ce qui ne devrait pas être fait, et ce qui devrait et ne devrait pas arriver, pour sauvegarder l'investissement divin dans la création et assurer sa rentabilité.
Mais au premier jour des affaires de l'histoire, le plan alla de travers. Adam et Eve, en mangeant du fruit de l'Arbre de la Connaissance violèrent la première Mitsva, le premier commandement de D.ieu. Leur acte mit en péril l'aventure tout entière, laissant un chaos de bien et de mal déferler sur le monde sous contrôle et organisé dans lequel ils étaient nés.
Et pourtant, nous disent nos Sages, c'était "le plan effrayant de D.ieu pour les enfants de l'homme". "C'est Moi qui les ai fait pécher, en créant en eux un penchant vers le mal" admit D.ieu devant le Prophète Elie.
Car c'est le processus de la Techouva ("retour") du péché qui apporte le plus grand profit dans l'entreprise de la vie. Il n'existe aucun amour plus fort que l'amour ressenti de loin et de plus grande passion que la quête du retour à une maison abandonnée et à un moi qui s'est aliéné. Quand le lien de l'âme avec D.ieu s'est étiré au point de rupture, la force qui le rattache à sa source est plus grande que tout ce qui peut être produit par l'âme qui ne quitte jamais l'orbite divine. Et quand une âme qui a erré jusqu'aux recoins les plus éloignés de la vie, et a exploité tout l'aspect négatif et vil de son environnement, ressent l'impulsion de retourner à D.ieu, elle élève ces parties de la Création qui résident derrière le cadre d'une vie vécue dans la droiture.
C'est là "le complot effrayant" contre les enfants de l'homme: créer un homme avec une inclination au mal, de sorte que lorsqu'il y succombe, il renoue avec D.ieu dans un amour plus grand et des ressources rachetées, générés par une vie maintenant en conformité avec la Volonté Divine.
Toutefois, il est sûr qu'on ne peut dire que D.ieu voulait que l'homme pèche: un péché est, par définition, un acte que D.ieu ne veut pas. De plus, si le "plan" de D.ieu était que l'homme pèche, cela soulève la question de savoir ce qui serait arrivé si Adam et Eve n'avaient pas choisi de manger des fruits de l'Arbre de la Connaissance. Le but de D.ieu dans la Création aurait-il été accompli?

Ce que désire D.ieu
Tout comme dans le cas de l'homme d'affaire conventionnel, il existe deux niveaux de "motivation" derrière l'acte divin de création.
Au niveau manifeste, le monde fut destiné et créé pour accomplir le plan indiqué par la Torah. Ce plan appelle l'existence d'une inclination au mal dans le cœur de l'homme pour que notre conformité à la volonté divine ait du sens et de la signification.
Selon les paroles de Maïmonide: “La liberté est donnée à chaque homme: s'il désire suivre le droit chemin et être une personne juste, le choix de le faire est entre ses mains; et s'il désire suivre la voie du mal et devenir un être vil, le choix de le faire est entre ses mains… C'est un principe majeur et une base de la Torah et des commandements… Car si D.ieu devait décréter qu'une personne soit bonne ou vile ou s'il existait dans l'essence de l'individu quelque chose qui le force à emprunter telle ou telle voie,… comment D.ieu aurait-Il pu nous commander par Ses Prophètes "fais cela" et "ne fais pas cela"? Quelle place aurait occupé la Torah tout entière? Et selon quelle justice D.ieu aurait-Il puni les méchants et récompensé les bons?”.
Ce plan ne requiert pas l'existence du mal, mais seulement le potentiel de son existence. Il nous est possible de violer la Volonté divine, pour que le fait que nous ne le fassions pas soit pour nous un triomphe moral et une source de plaisir pour D.ieu. Il faut qu'il nous soit possible de ne pas faire le bien, pour que nos bonnes actions aient une valeur et un sens. Les risques doivent être présents, ils sont ce qui rend l'aventure valorisante et jouable, mais le but de tout cela, c'est qu'ils soient évités.
Mais au niveau "subconscient" plus profond, D.ieu complote pour que l'homme succombe au péché. Ce n'est pas ce qu'Il désire et c'est même une déviance de Sa Volonté expresse. Mais quand cela arrive, cela libère une richesse de possibilités qui sont infiniment plus efficaces que tout ce que le plan "officiel" aurait pu permettre. Et ce sont ces possibilités se cachant derrière les calculs et les projets officiels qui constituent Sa motivation ultime pour laquelle Il s'est investi dans “l'affaire” de la vie humaine.
Le Coin de la Halacha
Qui allume les bougies de Chabbat ?

Les bougies de Chabbat apportent la paix dans la maison. Il est donc naturel que ce soit la femme, “ le pilier de la maison ”, qui les allume chaque vendredi, 18 minutes avant le coucher du soleil.
Depuis 1974, le Rabbi de Loubavitch a demandé que les jeunes filles et même les petites filles allument leur propre bougie de Chabbat, avant leur mère (afin que celle-ci puisse les guider et les aider) avec la bénédiction :
“ Barou’h Ata Ado-nay Elo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidéchanou Bémitsvotav Vetsivanou Lehadlik Ner Chel Chabbat Kodech ”.
Béni sois-Tu, Eternel notre D.ieu, qui nous as sanctifiés par Ses commandements et nous as ordonné d’allumer les bougies du saint Chabbat.
Cette campagne mondiale reçut le nom de “ Mivtsa Néchek ” (“ Nérot Chabbat Kodech ”) car elle constitue l’arme (“ Néchek ”) spirituelle des femmes et filles juives. (Après son mariage, la jeune femme allumera deux bougies).
Voici ce que dit le Rabbi le 10 Chevat 1984 au sujet de l’allumage par la fillette et la jeune fille : “ Même si son père est un Juste parfait et sa mère une Juste parfaite, si la petite fille se demande : “ Que puis-je ajouter aux bonnes actions de mes parents ? ”, on lui expliquera que chaque bonne action que la petite fille effectuera dans le domaine de la Torah et des bonnes actions rajoute de la lumière dans le monde entier et peut (selon la loi tranchée par Maïmonide) : “ Faire pencher la balance pour le monde entier du côté du mérite et amener la délivrance ! ”
Rabbi Chnéour Zalman (Choul’hane Arou’h Harav – Ora’h Haïm 263 – 1) écrit : “ Plus il y aura, Chabbat, de lumière dans la maison, plus la paix et la joie régneront dans tous les coins ” et donc dans le monde entier.
Le regretté Rav Moché Feinstein (Igrot Moché – 1976) écrivait : “ Cette loi (selon laquelle chaque fillette doit allumer sa bougie de Chabbat) était déjà largement répandue dans de nombreuses communautés. Si le Rabbi de Loubavitch insiste pour la répandre dans tout le peuple juif, c’est certainement un moyen de ramener davantage de personnes à la pratique du Chabbat et de tous les commandements de la Torah… ”
Rav Yéhouda Segal (de Tel-Aviv) ajoute : “ Grâce à cela, on ajoute lumière et plaisir dans le Chabbat et la petite fille s’habitue à ce qui sera sa mission quand, le moment venu, elle se mariera et conduira sa propre maison. Elle sera bénie par des bénédictions spéciales et elle contribuera à l’honneur du Chabbat… Que chaque petite fille ressente qu’elle doit se préparer pour le Chabbat durant la journée de vendredi et que, par l’allumage de sa bougie, elle accepte la sainteté de ce jour selon toutes ses lois ”.
Le regretté Rabbi Israël Abouhassira (affectueusement appelé “ Baba Salé ”) s’attacha également avec enthousiasme à propager cette “ ancienne ” tradition remise à l’ordre du jour : “ Je supplie chacun d’éduquer ses filles, dès leur plus jeune âge, à allumer leur bougie chaque veille de Chabbat. Cette Mitsva “ protégera le peuple saint et la terre sainte ”.
Le Rabbi de Pittsburgh, dès qu’il entendit parler de cette proposition du Rabbi, s’exclama : “ Il est écrit que la bougie (éclaire) mon pied ” : grâce aux bougies de Chabbat des petites filles, nous mériterons d’éclairer le chemin pour les pieds du Machia’h ! ”

F. L. (d’après Rav Morde’haï Menaché Laufer)
De Recit de la Semaine
“ L’armée du Rabbi ”

Un vrai miracle, c‘est ce qu’on est bien obligé de dire chaque fois qu’un nouveau centre Loubavitch est inauguré. Mais l’histoire de celui de Little Rock en Arkansas est vraiment… spéciale.

L’émissaire du Rabbi, Rav Pin’has Ciment coupa le ruban symbolique et cloua la Mezouza sur la porte principale ; la foule des invités pénétra alors pour la première fois dans le nouveau centre communautaire et écouta les discours de Rav Binyamin Klein, secrétaire du Rabbi et beau-père de Rav Pin’has Ciment, puis du docteur Milton Warner, spécialiste mondial de l’hémangiomie vasculaire et membre fondateur du mouvement Loubavitch en Arkansas. Celui-ci remarqua que la réussite phénoménale de ce mouvement en Arkansas avait largement dépassé ses rêves les plus fous. Le gouverneur de cet état, Win Rockfeller honora également l’assemblée par un discours.
Ce fut alors au tour de Rav Ciment de prendre la parole. Il remercia tous les amis et donateurs qui avaient rendu cette construction possible puis rappela qu’une banque locale avait accepté de financer la construction, ce qui était déjà miraculeux. Mais à la fin, il manquait encore 60.000 dollars pour le mobilier nécessaire avant l’ouverture des salles de classe. Rav Ciment ne savait comment obtenir l’argent. Mais ce qu’il savait, c’est qu’en période de détresse, il y a toujours une adresse : le Rabbi de Loubavitch. Il envoya donc un fax au “ Ohel ”, qui fut déposé sur la tombe du Rabbi au cimetière Montefiore dans le Queens.
Le lendemain, Rav Ciment reçut un coup de téléphone d’un agriculteur âgé, non-juif, qui habitait à trois heures de route de Little Rock. L’homme expliqua qu’il avait 85 ans et qu’il avait lu récemment le livre “ The Rebbe’s Army ” de Sue Fishkoff. Ce livre passionnant expose l’action des émissaires du Rabbi aux Etats-Unis. Cet homme avait décidé d’offrir une contribution à “ l’armée du Rabbi ”. Sur Internet, il avait trouvé que le centre Loubavitch de Little Rock était le plus proche de sa ferme et il demandait à Rav Ciment de lui rendre visite.
La journée avait été dure et longue pour Rav Ciment. Cet agriculteur non-juif lui demandait, de fait, de voyager trois heures aller et trois heures retour pour qu’il puisse lui remettre de l’argent. Rav Ciment proposa alors de le rencontrer à mi-chemin le lendemain à treize heures, ce qu’il accepta.
“ Ne vous inquiétez pas, M. le rabbin, vous me reconnaîtrez, dit-il. Je porte un gros pull-over et je conduis un vieux camion ”.
Quand ils se rencontrèrent, l’homme annonça : “ Toute ma vie, j’ai recherché la religion. Je n’en ai jamais trouvé une qui s’adresse vraiment à moi. Toutes me semblaient creuses et vides. Toutes semblaient contredire les écrits de D.ieu et des Prophètes. Ce n’est que dernièrement que j’ai lu combien les Loubavitch vouent leur vie à répandre la parole de D.ieu et j’ai compris que telle est la prophétie de D.ieu pour ce monde. “ L’armée du Rabbi ” accomplit ce que D.ieu veut et je désire l’y aider. Alors merci M. le rabbin pour ce que vous faites et voici ma contribution à votre cause… ”, dit-il en lui tendant une enveloppe.
Rav Ciment remercia l’homme et retourna à sa voiture. Il ouvrit l’enveloppe et trouva un chèque de 20.000 dollars ! Il voulut redescendre de la voiture pour le remercier vraiment, mais le camion était déjà parti dans un nuage de fumée et de poussière.
Le lendemain, le fermier appela Rav Ciment : “ Merci d’avoir accepté de faire toute cette route pour me voir. Je voulais juste être sûr que vous étiez bien rentré ”. Rav Ciment le remercia chaleureusement pour sa sollicitude et son aide. Il l’invita à visiter le nouveau centre communautaire à Little Rock. L’homme arriva le lendemain, avec une grosse caisse, très lourde. Elle contenait les pièces que cet agriculteur avait mis de côté durant de longues années pour distribuer à une cause charitable : elle contenait près de mille dollars, en pièces !
La visite se passa très agréablement et, le soir venu, Rav Ciment téléphona à l’homme pour s’assurer qu’il était rentré en bonne santé. L’agriculteur l’assura que tout allait bien et qu’il avait été très heureux d’avoir trouvé le bon endroit pour aider à l’accomplissement de la volonté de D.ieu en ce monde. Puis il demanda à Rav Ciment de lui rendre encore une visite le lendemain car il avait pour lui “ une surprise ”.
Lors de cette rencontre, il dit : “ Monsieur le Rabbin, je sens que j’ai atteint le sommet de ma vie. Croyez-moi, j’en ai vu. Mais rien n’est comparable à la joie que je ressens auprès de vous pour ce que vous représentez pour le monde. Prenez ce second chèque de 20.000 dollars et signez ce papier : je vous nomme responsable de mes biens et vous demande, le moment venu, de veiller à ce que je ne sois pas incinéré mais enterré dignement ”.
Rav Ciment ajouta que l’histoire n’était pas terminée mais qu’il ne pouvait en dire davantage pour l’instant. Cependant il désirait remercier humblement tous ceux qui aidaient au financement des activités de Loubavitch en Arkansas : “ Et, une fois de plus, nous voyons que nous pouvons avoir confiance dans le Rabbi ! ” conclut-il.

Traduit par Feiga Lubecki