Semaine 38

  • Souccot
Editorial

 De joie et de lumière

Le mois de Tichri se présente véritablement comme un temps fort à deux versants. Nous avons gravi tous les échelons de la solennité et de la grandeur, de Roch Hachana à Yom Kippour. Arrivés à ce sommet que constitue le «jour unique», voici que le plus pur et le plus beau jaillissement de joie nous attend. Brusquement, nous sommes emportés comme dans une élévation nouvelle et sans fin : c’est de Souccot qu’il s’agit. La traditionnelle cabane nous attend : matériellement si fragile et spirituellement si solide, éternel abri face aux tourbillons de l’histoire.

Il est vrai que nous vivons des temps incertains, que bien téméraire serait celui qui s’aventurerait à dire, avec quelque précision, de quoi le monde sera fait demain. Pourtant, nous entrons dans la Soucca avec cette joie sereine que donne la confiance en D.ieu. Car c’est bien cela qu’elle incarne cette demeure d’une semaine. Hors des murs de nos habitations coutumières, nous nous installons dans ce qui est la concrétisation d’un commandement divin. D’une certaine manière, nous baignons dans une lumière spirituelle qui dépasse nos perceptions et y vivons au quotidien. C’est ainsi sept jours de pur bonheur et d’allégresse sans limites qui se déroulent. Ce n’est pas en vain que la fête porte le beau nom de «temps de notre joie». Et quand, en une conclusion sublime, les derniers jours apportent leur chaleur – en manière d’ouverture aux périodes qui suivront – la joie ne connaît plus rien qui puisse encore la contenir.

Cette année présente une particularité. Toutes les fêtes ont fait ressortir la puissance d’un «lien triple» qui, selon la formule de nos sages, «ne se défait pas facilement.» Les deux jours de Roch Hachana ont été suivis immédiatement d’un Chabbat, les deux premiers jours de Souccot également, comme les derniers jours de célébration. Il y a ici comme une sainteté supplémentaire qui marque ce grand cycle. Nous le savons à présent : cette année ne peut être que plus grande, plus complète, meilleure que celle qui l’a précédée. Le Chabbat l’éclaire. Présent à sa conclusion, il nous ouvre un chemin. C’est celui du recommencement, d’un réel renouveau pour tous et pour chacun, au sens matériel comme au sens spirituel. Puisse-t-elle nous conduire au temps qui sera «Chabbat pour l’éternité», celui de l’avènement messianique.

Etincelles de Machiah

 Une double lumière

Lorsqu’il est question de la nouvelle ère que Machia’h introduira, il est souvent fait référence à l’intense “lumière” Divine qui brillera alors sur le monde. Cette notion de “lumière” doit, bien entendu, être comprise dans son sens spirituel : elle désigne la révélation de D.ieu.

A ce sujet, il est enseigné que ce véritable dévoilement peut prendre deux formes. Il peut venir “d’en-Haut”, c’est-à-dire sans que le monde change fondamentalement. Dans un tel cas, la “lumière” est infinie car elle ne tient pas compte des limites de la création.

En revanche, elle peut aussi apparaître après l’élévation du monde qui parvient au niveau de cette révélation. Dans ce sens, la “lumière” en question, révélée à la mesure du monde, peut le pénétrer plus profondément. Il en ressort que chacune de ces deux formes de révélation possède sa qualité propre. Aussi est-il précisé que, lorsque le Machia’h viendra, elles seront réunies : la lumière divine apparaîtra révélée dans un monde à la mesure de l’Infini.

(D’après Likouteï Torah, Parchat Rééh 26a) H.N

Vivre avec la Paracha

 Souccot

Notre réjouissance : une expression plurielle

Yom Kippour est un jour de repentance et de pardon. Dans la prière de la Néila, se révèle le point le plus profond de notre judéité. Chacun récite des versets évoquant le sacrifice de soi et l’unité et décide de tout cœur que désormais ses actes se feront pour l’amour de D.ieu. Immédiatement les réjouissances s’intensifient, dans un enthousiasme puissant. Et il s’agit de la joie qui naît de la plus grande proximité, là où il y avait précédemment de la distance.

Cette joie (lors de la fête de Souccot) est appelée «le temps de notre réjouissance», une expression plurielle car D.ieu se réjouit et est heureux avec chaque Juif, tout comme un roi se réjouit de la libération de captivité de son fils unique. Nous nous réjouissons également avec Lui et ce, pour trois raisons :

Nous avons été libérés de la captivité et de l’exil.

Nous avons atteint une plus grande proximité avec notre Père et Roi.

Nos mérites se sont décuplés parce qu’après avoir été pleins d’iniquités, nous sommes désormais pleins de mitsvot.

(Séfèr Hamaamarim Kountrassim, vol.1, p.139)

 

Les hommes de la Grande Assemblée établirent Souccot comme le «temps de notre réjouissance» et il nous faut nous y réjouir plus encore que lors des autres fêtes. Car bien que les autres fêtes soient réellement «des fêtes de réjouissance», seul Souccot est défini par la terminologie : le «temps de notre réjouissance».

La raison en est peut-être la suivante : A Pessa’h et à Chavouot, les Juifs atteignent le niveau de tsaddikim (justes parfaits). Car Pessa’h était la préparation au Don de la Torah à Chavouot et au Sinaï, les Juifs se tenaient comme des convertis et donc considérés comme des enfants nouveau-nés, sans aucun défaut ni tache. Mais à Souccot, qui suit la repentance et le pardon de Yom Kippour, ils sont au niveau des Baalé Techouvah.

C’est la raison de la joie supplémentaire de Souccot car la réjouissance d’un Baal Techouvah est supérieure à celle du Tsaddik. La réjouissance du Tsaddik est comparée à celle d’un fils qui ne s’est jamais séparé de son père. Mais la réjouissance du Baal Techouvah est comparable au bonheur débordant d’un fils qui était éloigné de son père par une grande distance et lui est revenu, de l’éloigné qui est devenu proche.

(Discours du Rabbi Sim’hat Bet HaChoéva 5720)

 

Le s’ha’h

Trois conditions sont évoquées à propos des matériaux du s’ha’h (la couverture de la souccah) : il faut qu’ils soient originellement issus de la terre, qu’ils n’y soient plus reliés quand on les utilise et qu’ils ne puissent devenir rituellement impurs. L’une des autorités rabbiniques demande : ces conditions qualifient-elles le s’ha’h ou le disqualifient-elles ? (En d’autres termes, la qualification du s’ha’h dépend-elle de ces conditions ou bien sa disqualification vient-elle de leur absence ?). Il prouve que, selon les paroles de Rachi, c’est la première proposition qui est correcte.

Ainsi n’est-il pas suffisant que le s’ha’h ne contienne rien qui le rende inadéquat mais il doit posséder des qualités positives qui le rendent utilisable.

Ce principe s’applique également dans le service spirituel divin.

Il se peut qu’un homme soit également dépourvu de «disqualifications» mais qu’il manque de «qualifications». Il peut être quelqu’un qui, depuis sa plus tendre enfance, est plongé dans la Torah et la piété et n’a donc rien en lui qui puisse le disqualifier. Cependant, il peut manquer de «qualifications» dans la mesure où ses accomplissements ne sont pas le produit de ses efforts mais plutôt «automatiques». Ce type de «s’ha’h» n’est pas adéquat car sans efforts, les accomplissements manquent de valeur.

Plus encore, même celui qui atteint un certain niveau n’a pas le droit de faire preuve d’auto-satisfaction mais il doit œuvrer pour faire mieux. Sans cela, son niveau actuel est considéré comme «automatique» puisqu’il ne fournit aucun effort.

(Si’hat Sim’hat Bet HaChoéva 5714)

 

Le test

C’était le repas festif de Roch ‘Hodech auquel participaient le Baal Chem Tov et ses disciples. Le visage du Rabbi était sérieux et ses disciples savaient, par expérience, ce qui aurait pu le mettre dans une meilleure humeur mais ils ne réussirent pas à le réjouir.

C’est alors qu’entra un villageois juif, du nom de David. Immédiatement, à son arrivée, le Baal Chem Tov fut rempli de joie. Il l’accueillit chaleureusement, le fit asseoir et lui donna également un morceau de son «hamotsi» (pain).

Cela souleva des questions dans l’esprit des disciples. La Société Sainte dans son ensemble n’avait pas réussi à susciter la joie et un simple villageois l’avait pu !

Le Baal Chem Tov sentit leurs interrogations silencieuses. Il envoya David faire quelque chose à l’extérieur et quand il fut sorti, il leur dit :

«Ce David travaille dur, à la sueur de son front, pour chaque centime qu’il gagne. Tout au long de l’année, il économise centime après centime pour acheter un Etrog pour Souccot. Quand il a rassemblé la somme nécessaire, il part à la ville et achète un très bel Etrog et en ressent une immense joie. Il est pauvre et son épouse est très amère et furieuse qu’il ne se soucie pas de la situation de sa maisonnée puisqu’il dépense de l’argent pour son Etrog et s’en réjouit. Dans sa colère, elle a cassé le Pitom (bout protubérant) de l’Etrog (et l’a donc rendu inutilisable).

A part tout l’argent qu’il a du dépenser pour l’acheter, il a dû surmonter de nombreux obstacles pour le rapporter : des rivières à traverser, des routes dangereuses à emprunter. Tout cela lui a demandé des efforts intenses. Et pourtant, quand il a vu ce que sa femme avait fait, il ne s’est pas fâché mais a simplement dit : «Il semble que je ne méritais pas un tel Etrog. C’est vrai, pourquoi un simple Juif tel que moi mériterait-il un si bel Etrog 

Depuis l’époque du sacrifice d’Its’hak, conclut le Baal Chem Tov, personne n’a jamais subi un tel test de caractère. Voilà pourquoi je l’ai traité si chaleureusement !».

(Séfèr Hasi’hot 5696, p. 148)

Le Coin de la Halacha

 Que fait-on à Souccot ?

«Dans des Souccot, vous habiterez durant sept jours… afin que vos générations sachent que c’est dans des Souccot que J’ai fait habiter les enfants d’Israël lorsque Je les ai fait sortir du pays d’Egypte».

Chacun prend ses repas dans une Souccah, une cabane ayant un toit fait de branchages, depuis mercredi soir 18 septembre 2013 jusqu’à Chémini Atséret inclus, c’est-à-dire jeudi après-midi 26 septembre. On essaiera d’habituer les petits garçons à prendre aussi leur repas dans la Souccah. Il est recommandé d’avoir des invités dans la Souccah.

Les femmes ne sont pas astreintes à ce commandement.

Avant d’y manger du pain ou du gâteau, on dira la bénédiction adéquate suivie de la bénédiction : «Barou’h Ata Ado-naï Élo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidéchanou Bémitsvotav Vetsivanou Léchève Bassouccah ».

• Mercredi 18 et mercredi 25 septembre, on procédera au Erouv Tavchiline (littéralement : «Le mélange par les aliments»): on prépare une Matsa ou un pain ainsi qu’un mets cuit (viande, poisson ou œuf). On récitera la bénédiction : «Barou’h Ata Ado-naï Élo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidéchanou Bémitsvotav Vetsivanou Al Mitsvat Erouv. Bédène yéhé chara lana laafouyé oulvachoulé ouléatmouné ouléadlouké chéragua oultakana oulméévad kol tsor’hana miyoma tava lechabata lana oule’hol israël hadarim baïr hazot». Puis on les mettra soigneusement de côté et on les consommera pendant un des repas de Chabbat.

• Mercredi soir 18 septembre (à Paris avant 19h 39)

Après avoir mis quelques pièces à la Tsedaka (charité), les femmes mariées allument au moins deux bougies (les jeunes filles et les petites filles allument une bougie) en récitant les bénédictions 1) et 2) .

• A partir de jeudi matin 19 septembre et jusqu’au mercredi 25 septembre inclus (excepté Chabbat), on récite chaque jour la bénédiction sur les «quatre espèces» (cédrat, branche de palmier, feuilles de myrte et feuilles de saule) :

«Barou’h Ata Ado-naï Élo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidéchanou Bémitsvotav Vetsivanou Al Netilat Loulav».

La première fois, on ajoute la bénédiction 2) .

• Jeudi soir 19 septembre  (à Paris après 20h 39), les femmes mariées allument au moins deux bougies (les jeunes filles et les petites filles allument une bougie) en récitant les bénédictions 1) et 2) à partir d’une flamme déjà existante.

• Vendredi soir 20 septembre (à Paris avant 19h 34), elles allumeront comme d’habitude leurs bougies de Chabbat à partir d’une flamme déja existante en récitant la bénédiction 3) .

• Tous les soirs de Souccot, on organise, si possible dans la rue, une fête joyeuse, Sim’hat Beth Hachoéva.

• Mercredi soir 25 septembre (à Paris avant 19h 24), elles allument les bougies en récitant les bénédictions 1) et 2) .

• Jeudi soir 26 septembre (à Paris après 20h 24), elles allument les bougies en récitant les bénédictions 1) et 2) à partir d’une flamme déja existante.

• Vendredi soir 27 septembre (à Paris avant 19h 19), elles allument comme d’habitude leurs bougies de Chabbat à partir d’une flamme déja existante en récitant la bénédiction 3) .

1) «Barou’h Ata Ado-naï Élo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidéchanou Bémitsvotav Vetsivanou Lehadlik Nèr Chel Yom Tov».

2) «Barou’h Ata Ado-naï Élo-hénou Mélè’h Haolam Chéhé’héyanou Vekiyemanou Vehiguianou Lizmane Hazé».

3) «Barou’h Ata Ado-naï Élo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidéchanou Bémitsvotav Vetsivanou Lehadlik Nèr Chel Chabbat Kodech».

F. L.

Le Recit de la Semaine

 Souccot à Voronezh

Durant vingt-cinq ans, j’ai mangé dans une Souccah durant la fête de Souccot. Même si je peux affirmer que j’ai toujours adoré l’odeur exotique qui imprègne toute la fête, la bousculade qui accompagne parfois le nombre toujours plus important d’invités ainsi que la pluie qui refroidit et dilue nos bols de soupe, je n’ai jamais vraiment apprécié outre mesure cette fête. C’était une Mitsva à laquelle je ne m’intéressais pas trop : des ouvriers effectuaient le gros-œuvre, mon père et mes frères posaient le toit de branches sur les poteaux. Une fois mariée, je me souviens avoir même aidé mon mari en préparant les clous et le marteau. Mais je ne me suis jamais beaucoup investie dans cette Mitsva.

J’ai vu de nombreuses Souccot dans ma vie : celles qui étaient construites dans les arrières cours des maisons de ma ville natale, les petites constructions fragiles perchées sur les terrasses des appartements de Jérusalem, celle qu’avait édifiée un Loubavitch sur une gondole à Venise ou sur un éléphant à Bangkok, d’autres enfin complètement aménagées avec eau courante, chauffage ou air conditionné. Mais cette année, j’ai vraiment eu MA Souccah.

Nous sommes devenus Chlou’him (émissaires du Rabbi) à Voronezh, au cœur de la Russie et nous habitons dans un appartement. Impossible de construire une Souccah dans cette ville. Durant des mois, nous avons réfléchi au problème : pas de parking privé ; le toit – perché au-dessus de dix étages – n’avait pas de parapet ; une Souccah construite dans la rue ne durerait pas plus de quelques minutes. Nous avions envisagé de louer un camion et d’y ériger une Souccah, camion que nous laisserions garé dans la rue mais qui n’avait pas plus de chances de subsister qu’une Souccah dans la rue. Nous avions besoin d’une vraie Souccah dans laquelle les gens pourraient entrer, goûter une soupe, prononcer les bénédictions sur le Loulav et le repas, chanter et raconter des histoires. Non, un camion ne convenait pas.

Nous avons impliqué tous nos amis et connaissances dans la recherche d’une maison à louer durant la fête. Ce n’était pas la maison qui était importante mais le jardin. Nous avions besoin d’espace pour édifier une Souccah qui tiendrait huit jours. Personne ne connaissait quelqu’un qui possédait une maison et qui, de plus, serait disposé à nous la louer durant huit jours. Un de nos amis, un agent immobilier, ne cacha pas que c’était absolument impossible et il savait de quoi il parlait : il nous avait fallu des mois avant de trouver notre propre appartement dans la ville. Mon mari et moi avions même envisagé de quitter le pays pour la fête mais pour aller où ? En Europe, en Israël ? Les prix étaient prohibitifs mais surtout, nous avions un rôle à remplir sur place : permettre à un maximum de Juifs de la ville d’observer les commandements de la fête.

La nuit suivant Yom Kippour – quand il est recommandé par la loi juive de commencer ou du moins de réfléchir sérieusement à la Souccah – la solution est arrivée : un ami qui était venu chez nous prendre un repas pour briser le jeûne, signala qu’il allait téléphoner à une amie le lendemain : cette femme habitait une petite maison, à une heure de marche du centre-ville. Le grand-père paternel du mari de sa sœur (vous me suivez ?) était juif. Elle accepterait peut-être de quitter sa maison pour une semaine et de nous la prêter pour la durée de la fête. Deux jours plus tard, la bonne nouvelle tombait : la dame acceptait.

Les deux derniers jours avant Souccot se passèrent dans une frénésie indescriptible : prendre les mesures, acheter les matériaux, les porter jusque dans le jardin, les assembler… Nous avions à peine le temps de nous parler tant nous étions occupés à cuisiner dans notre appartement, trouver où acheter les branchages du toit, lancer les invitations et préparer les bagages pour déménager notre petite famille. Enfin nous arrivâmes devant la maison avec le bébé, les valises, les marmites, la vaisselle, le linge et des groupes de gens qui nous attendaient avec curiosité ou qui venaient se procurer chez nous leur Loulav et Éthrog pour la fête.

Mais cette nuit, alors que l’obscurité enveloppait notre Souccah – dans laquelle des invités mangeaient pour la première fois de leur vie – ils remarquèrent qu’il y régnait une atmosphère d’un autre monde.

Et je dois admettre que j’avais entendu de nombreuses histoires de Souccot construites dans le Goulag en Sibérie – et même de mon propre grand-père qui en avait édifiée une dans un camp – je n’avais jamais expérimenté une joie aussi grande que ce Souccot à Voronezh.

Cette année, je n’avais pas besoin de me plonger dans des livres de philosophie ou de mysticisme juifs pour expliquer à nos convives la joie de la Souccah. Durant toute la fête, les gens nous demandèrent : «Ok, nous connaissons l’histoire de Pessa’h, nous comprenons le sens de Roch Hachana et Kippour mais qu’est-ce que Souccot ?». A Souccot, nous commémorons les quarante années que nous avons passées dans le désert sous la protection constante de D.ieu. En d’autres mots, en tous temps et en tous lieux, D.ieu prit soin de nous, prend soin de nous et nous nous en souvenons en célébrant la fête même dans une ville qui n’aime pas les Souccot. Et même de cela, D.ieu a pris soin aussi ! Telle est la beauté de notre Souccah ! Et pour cela, je remercie D.ieu !

Brynie Stiefel – www.chabad.org

Traduite par Feiga Lubecki