Semaine 9

  • Téroumah
Editorial
À la rencontre du 7 Adar

Le mois d’Adar commence à peine et, déjà, il nous entraîne de date en date, dans une tumultueuse succession d’évènements qu’il nous appartient de vivre de la manière la plus forte. Certes, chacun le sait, très bientôt interviendra la fête de Pourim ; son parfum et sa couleur sont dès à présent, parmi nous. Mais, alors que cette grande lumière se laisse entrevoir à l’horizon, voici le temps venu d’un autre souvenir : le 7 Adar. Nous allons le vivre après le Chabbat, et la sainteté du jour ne fait qu’en souligner la grandeur.
7 Adar : jour, à la fois, de la naissance et de la mort de Moïse. C’est dire que ce jour est lié très étroitement à l’homme dont il est dit qu’il fut “le premier libérateur” et qu’il sera “l’ultime libérateur”. Il nous appartient, sans doute de manière encore plus insistante qu’à l’accoutumée, de comprendre le message et la portée du personnage. Moïse fut essentiellement l’homme de deux actions essentielles : le Don de la Torah et la construction du Tabernacle, le sanctuaire qui servit de Temple au peuple juif en marche dans le désert après la sortie d’Egypte.
Homme de la Torah, Moïse le fut plus que tout autre. Ne parle-t-on pas jusqu’à aujourd’hui de “Torah de Moïse” comme pour signifier qu’elle lui est éternellement attachée, plus encore, qu’il ne fait qu’un avec elle ? Homme du Tabernacle, il le fut également, lui qui y mit toute son âme et fut l’artisan de la résidence de D.ieu dans ce monde. De fait, la Torah et le Tabernacle ont un point commun : tous deux sont justement ces espaces-temps privilégiés où D.ieu Se révèle, pour ainsi dire à la portée de l’homme. Il n’est ainsi guère étonnant que le 7 Adar soit devenu, au fil des générations, un jour où l’étude de la Torah prend un éclat renouvelé, un jour où sa nécessité est encore plus sensible à chacun.
Mérite d’un homme, puissance de son action, c’est tout cela que cette date incarne avec l’union infinie avec D.ieu. Moïse ? Plus qu’un modèle, un inspirateur.
Etincelles de Machiah
L'importance de la Tsédaka

Nos Sages enseignent (traité talmudique Chabbat 139a) "Israël sera libéré par la Tsédaka". Ils soulignent ainsi que l'action de charité est déterminante particulièrement en un temps où la venue de Machia'h se rapproche. C'est précisément cette idée qui demande explication.
A ce propos, il nous est précisé qu'en cette période pré-messianique, "La Soucca de David (c'est-à-dire la Présence Divine) est tombée" jusqu'au niveau défini comme celui des "pieds" et des "talons", c'est-à-dire jusqu'au niveau de notre monde matériel, justement celui de l'action.
C'est pour cette raison que le dernier effort à faire porte sur un domaine où l'action est irremplaçable, celui de la Tsédaka.
De plus, le second Beth Hamikdach a été détruit à cause d'une haine injustifiée qui séparait les hommes (traité talmudique Yoma 9b). C'est donc par l'attitude inverse, celle de la Tsédaka, que cela sera réparé et qu'enfin la Délivrance interviendra.
(D'après Migola Légueoula)
Vivre avec la Paracha
Teroumah : «Bonjour ! »


Pourquoi sommes-nous là ?

Cette question maîtresse a été posée par des courants de pensée de Torah variés, Talmud, Moussar, Zohar chacun à leur tour, chacun selon sa propre optique.

L’enseignement ‘hassidique explique que toutes ces visions, ainsi que celles que l’on trouve dans d’autres ouvrages kabbalistiques et philosophiques, sont toutes des facettes variées d’un désir divin unique dans la création, comme il s’exprime dans les différents «mondes» ou royaumes de la création de D.ieu. Le ‘hassidisme offre également sa propre formulation de ce désir divin : pour que nous fassions «une demeure pour D.ieu dans le monde matériel».

Une demeure pour D.ieu

Que signifie faire de notre monde une demeure pour D.ieu ?

Une des pierres angulaires de notre foi est que «le monde entier est rempli de Sa présence» et qu’«il n’y a pas un endroit vide de Lui». Ainsi il ne nous revient pas de faire venir D.ieu dans le monde matériel : Il s’y trouve déjà. Mais D.ieu peut se trouver dans le monde sans y avoir de résidence.

Etre «à la maison» implique être dans un lieu qui accueille votre présence, un lieu où l’on va s’affairer à accomplir vos désirs et satisfaire vos besoins. Cela veut dire être dans un lieu où vous pouvez être vraiment vous-mêmes contrairement à l’attitude que vous empruntez en public ou ailleurs.

Le monde matériel, dans son état naturel, n’est pas un environnement hospitalier pour D.ieu. Il n’y a qu’un point commun entre toutes les créatures matérielles, c’est leur égocentrisme intrinsèque, le fait que le fondement et le but de leur existence soient fondés sur l’ego. Avec chaque iota de sa masse, la pierre proclame: «je suis». L’arbre et l’animal, dans chacun de leurs accomplissements, n’aspirent qu’à la préservation et la reproduction.
Et qui plus que l’homme possède une ambition démesurée pour se mettre en avant, ambition qui devient en lui, bien souvent, un idéal qui le consume ?

Le seul problème de cet égocentrisme, c’est qu’il masque la vérité sous-jacente : la vérité selon laquelle la création n’est pas une fin en elle-même mais le produit et le véhicule de son Créateur. Et cet égocentrisme n’est pas une caractéristique incidente ou secondaire de notre monde, mais son trait dominant. Ainsi pour faire de notre monde une «résidence» pour D.ieu, devons-nous en transformer sa nature elle-même. Nous devons reconstruire les fondements de son identité et faire de cette entité tournée vers elle-même quelque chose qui existe pour un dessein plus grand qu’elle.

Chaque fois que nous saisissons un objet matériel ou que nous utilisons une aptitude et que nous les engageons dans le service de D.ieu, nous opérons une telle transformation. Quand nous prenons un morceau de cuir et en faisons une paire de tefilines, que nous prenons une pièce de monnaie et le donnons à la charité, que nous employons notre esprit à l’étude d’un chapitre de Torah, nous opérons une telle transformation.

La frontière du moi

Deux pas sont nécessaires dans l’entreprise de faire de notre monde une résidence pour D.ieu. Le premier pas implique de faire des ressources matérielles «un réceptacle pour la Divinité» : façonner le cuir en tefilines, donner l’argent à la charité, programmer du temps pour l’étude de la Torah. Le second pas consiste à utiliser effectivement ces «réceptacles» pour qu’ils servent la volonté divine : attacher les tefilines sur le bras et sur la tête, utiliser l’argent donné à nourrir ceux qui en ont besoin, étudier la Torah etc.

A première vue, il semble que le second pas soit le plus important, alors que le premier, qui ne fait que permettre le second, semble un moyen pour arriver à la fin. Mais le récit que nous donne la Torah de la première maison pour D.ieu construite dans notre monde met une plus grande emphase sur la construction de la « maison » que sur son utilisation effective comme résidence divine.

Le Sanctuaire est le modèle et le prototype de toutes les résidences suivantes de D.ieu, construites dans le monde matériel. Ainsi l’accent donné à l’étape de sa construction
(contrairement à l’étape de l’installation) implique que dans notre vie également il y a quelque chose de tout particulier dans le fait de faire surgir dans nos ressources personnelles le potentiel de servir D.ieu. Faire de nous-mêmes des « réceptacles » pour la Divinité est, en un certain sens, un exploit plus important que d’apporter effectivement la Divinité dans notre vie.

Car c’est là que se trouve le véritable cœur de la transformation, la transformation d’un objet centré sur lui-même en quelque chose qui s’implique pour plus grand que soi. Cette transformation a lieu à la première étape quand le matériel devient l’instrument du divin. La seconde étape ne consiste qu’à actualiser un potentiel déjà établi , qu’à lui donner son utilisation naturelle.

Faire des réceptacles

Vous rencontrez un homme qui doit encore inviter D.ieu dans sa vie, un homme qui, quelques louables et réussis que puissent être ses entreprises et accomplissements, doit encore transcender son moi et ses desseins orientés vers lui-même.
Vous voulez élargir son horizon, lui montrer le chemin d’une vie qui dépasse les restrictions du moi. Vous souhaitez lui mettre les tefilines, partager avec lui la sagesse divine de la Torah.

Mais il n’est pas prêt. Vous savez que le concept du service de D.ieu lui est encore étranger dans une vie entraînée à tout considérer à travers le spectre de son ego. Vous savez qu’avant que vous ne puissiez introduire en lui le monde de la Torah et des mitsvot, vous devez d’abord le rendre réceptif à la Divinité.
Ainsi, quand vous le rencontrez dans la rue, vous souriez simplement et dîtes «Bonjour!» Vous l’invitez chez vous à prendre un café ou à un repas chabbatique. Vous parlez de tout et de rien. A ce point, vous ne suggérez aucun changement dans son mode de vie. Vous voulez simplement qu’il s’ouvre à vous et à ce que vous représentez.
Apparemment vous n’avez rien «fait». Mais profondément, une transformation essentielle et radicale a eu lieu. La personne est devenue un «réceptacle» pour la Divinité.

Bien sûr, le but d’un récipient est d’être rempli avec un contenu; le but d’une maison est d’être habitée. Le Sanctuaire était construit pour abriter la Présence de D.ieu. Mais c’est la fabrication des réceptacles de la Divinité qui présente le plus grand défi et l’accomplissement le plus révolutionnaire de la vie.
Le Coin de la Halacha
Le coin de la Hala’ha

Comment célèbre-t-on une Bat Mitsva ?

Quand une petite fille atteint l’âge de douze ans, elle devient « Bat Mitsva », c’est-à-dire qu’elle est maintenant responsable de son accomplissement des Mitsvot, des commandements de D.ieu.
Comme lors de chaque anniversaire juif, il convient de considérer ce jour sérieusement, en intensifiant l’étude de la Torah, la prière avec les Téhilim (Psaumes) et le don à la Tsédaka (charité). Si possible on lira au moins un des cinq livres des Téhilim ou même les cinq. On réfléchira à ce qui a été accompli l’année précédente, à ce qui mérite d’être amélioré et on prendra de bonnes décisions. Il est d’usage de manger un fruit nouveau afin de prononcer la bénédiction de « Chéhé’héyanou » (Qui nous a fait vivre… jusqu’à ce moment). On organise une réunion ‘hassidique avec ses camarades de classe.
Dans le cas de la Bat Mitsva, la jeune fille invitera ses amies, sœurs, cousines etc… autour d’un repas de Chabbat ou de Motsaé Chabbat. Elle prononcera des paroles de Torah ou invitera une jeune fille à faire ce discours afin de stimuler toutes les participantes à s’impliquer activement dans l’étude de la Torah, la pratique des Mitsvot et l’engagement communautaire.
On évitera les dépenses somptuaires et on privilégiera l’aspect spirituel : la notion de responsabilité, individuelle et collective ainsi que l’importance de chaque Mitsva.
Voici la traduction d’une lettre que le Rabbi adressa à une jeune fille à l’occasion de sa Bat Mitsva :
« Bénédiction et Paix.
« En réponse à sa lettre dans laquelle elle écrit qu’elle parvient bientôt à l’âge de douze ans, ce qui est l’âge de la Bat Mitsva.
« Voici, que ce soit la volonté (de D.ieu) que tu acceptes sur toi le joug de la Royauté du Ciel et le joug des commandements avec un cœur entier. D.ieu te fera réussir dans tes études et dans ta conduite générale, tu grandiras et seras digne du nom de « jeune fille Loubavitch » conforme à la volonté de nos saints Rébbeim, que leur mérite nous protège.
« Et tu influenceras également tes amies par la parole et, encore davantage, en étant un exemple vivant d’une jeune fille juive élevée dans l’esprit ‘hassidique.
« Et ceci t’apportera le bonheur spirituel et matériel.
« Avec la bénédiction ».

F. L.
De Recit de la Semaine
Papa, ils sont venus te chercher…

Avec un de mes amis, j’avais visité plusieurs prisons en Floride, dans le cadre de l’organisation « Aleph » qui s’occupe des Juifs emprisonnés et de leurs familles. Un soir, nous sommes arrivés, épuisés, dans une ville appelée Jacksonville, une ville que je ne connaissais pas du tout. Nous avons d’abord cherché une station d’essence puis un hôtel.
Enfin nous avons trouvé une station d’essence ouverte. Près du comptoir se tenait un non-Juif à la carrure imposante. Quand il remarqua nos costumes noirs, nos barbes et nos chapeaux, il nous demanda de le suivre dans l’arrière-boutique.
Je ne sais comment nous avons trouvé la force de faire encore ces quelques pas et comment notre instinct de conservation nous a permis d’entrer dans un endroit inconnu en compagnie de cette « armoire à glace ».
Dans cette pièce, se trouvait un vieil homme tout ridé, assis à la table. Apparemment ce vieillard avait déjà traversé bien des épreuves dans sa vie. Quelle ne fut notre surprise quand il s’adressa à nous, tout naturellement, en yiddish : « D’où venez-vous ? »
« Nous sommes des émissaires du Rabbi de Loubavitch ! »
En entendant cette réponse, il éclata en sanglots sans pouvoir s’arrêter pendant près d’une demi-heure, tel un enfant.
Enfin il nous pria de nous asseoir et nous raconta son histoire.
« Moi aussi j’étais un ‘Hassid comme vous. Mes parents habitaient un village de Pologne, mon père portait le « Schtreimel » (la troque en fourrure) et ma mère était une véritable « Tsadéket » (femme de grande valeur). Avec mes frères, j’étudiais assidûment la Guemara au « ‘Héder », l’école juive. J’étais un vrai ‘Hassid et quand je me suis marié, nous avons mené une vie juive traditionnelle.
« Mais avec la Seconde Guerre Mondiale, j’ai tout perdu : mes parents, mes frères et sœurs, ma femme et mes enfants. Ils ont été assassinés à Auschwitz, il ne m’est même pas resté des tombes où me recueillir. Hitler, que son nom même soit effacé, n’a rien laissé de tous ceux qui m’étaient chers…
« Après des efforts surhumains, j’ai réussi à quitter ce continent maudit et à immigrer aux Etats-Unis. Comme de nombreux survivants, je me suis d’abord installé dans le quartier de Williamsburg.
Mais je ne pouvais plus supporter cela. Je haïssais D.ieu, mes frères juifs, la Torah et tout ce qui me rappelait le judaïsme…
« J’ai décidé de fuir Brooklyn, aussi loin que possible de tout ce qui est juif. C’est ainsi que je me suis installé à Jacksonville, j’ai acheté cette station d’essence, j’ai épousé une non-Juive et nous avons trois enfants, dont l’énorme non-Juif que vous avez vu au comptoir. C’est un de mes fils…
« Les années ont passé. Une nuit, au début des années 80, alors que je n’arrivais pas à dormir, j’ai agi comme tout Américain normal et j’ai allumé la télévision, en zappant d’une chaîne à l’autre.
« Soudain, j’ai vu sur l’écran le visage d’un Juif à la belle barbe grisonnante, à l’air majestueux, coiffé d’un feutre noir et qui parlait en yiddish, ma langue natale que je n’avais pas pratiquée depuis si longtemps mais dont je me souvenais bien sûr parfaitement.
En sous-titre, il était écrit : « Rabbi Mena’hem Mendel Schneersohn, le Rabbi de Loubavitch, prononce un discours devant ses ‘Hassidim à Brooklyn, New York ».
« J’étais hypnotisé par ce que je voyais sur l’écran. Et par ce que j’entendais : « Le prophète Isaïe dit : quant à vous, rassemblez chacun des Enfants d’Israël ». Le commentateur Rachi explique : c’est D.ieu Lui-même qui prendra vraiment par la main chaque Juif, où qu’il se trouve et l’emmenera avec tous les Enfants d’Israël, en une grande assemblée, et le fera sortir lui aussi de l’exil avec une Délivrance véritable et complète ».
« Le Rabbi continuait : « Qu’y-t-il de neuf dans ce verset ? N’est-il pas évident qu’au moment de la Délivrance, tous les Juifs seront réunis ? Mais il arrive parfois qu’un Juif, qui possède une âme très élevée qui s’est tenue avec les âmes de tous les autres Juifs autour du mont Sinaï, s’imagine qu’il peut s’enfuir, qu’il n’a plus aucun lien, ni sentimental ni rationnel, avec son peuple. Le prophète vient lui dire que même lui, inconsciemment, ressent qu’il reste toujours attaché à ses racines. C’est pour lui que parle le prophète quand il dit que D.ieu Lui-même le prendra par la main, là où il se trouve. Car D.ieu ne repousse personne, même pas celui qui s’est repoussé… »
« J’étais stupéfait. Je n’ai plus pu dormir de la nuit. Je me disais : « Comment un Juif qui habite à Brooklyn sait-il ce qui se passe en moi, si loin à Jacksonville ? Qui lui a dit que je n’arriverai pas à dormir et que je zapperai sur toutes les chaînes de télévision ?
« Le lendemain, j’ai appelé ma femme et mes enfants pour une réunion de famille importante. « Sachez que je suis Juif ! » Mes enfants m’ont regardé comme si je venais d’une autre planète !
« Je leur ai raconté toute ma vie. Je leur ai raconté le Chabbat, les chants du ghetto… Mon nom n’était pas Jack mais ‘Haïm Yankel. Mes enfants étaient bouleversés. Je les ai rassurés : ce n’était pas leur problème mais le mien. Car telle est la situation : je suis le seul Juif ici et quand « ils » viendront me prendre, ils me prendront moi mais pas eux…
« Quand vous vous êtes arrêtés à la station d’essence, mon fils, le non-Juif a remarqué vos habits, vos chapeaux et vos barbes, il a compris que vous étiez sans doute de ces ‘Hassidim dont je lui avais parlé. Il vous a demandé d’attendre et est venu me prévenir : « Papa, ils sont venus te chercher… »

* * *

En entendant cela, nous sommes restés cloués sur place, nos cheveux se dressaient sur la tête… Nous avons évidemment changé nos plans de voyage et nous sommes restés plusieurs jours à Jacksonville. Nous avons parlé encore et encore avec cet homme et nous sommes devenus de très bons amis. Nous avons fixé des Mezouzot aux portes de sa maison, il a mis les Téfilines, nous lui avons laissé de quoi lire et apprendre sur la Torah…
Un jour il nous a téléphoné : « Rav Lipsker, je sais que je n’ai pas réussi à redevenir un aussi bon Juif que mes parents, mes frères et sœurs, mais j’ai essayé, grâce à vous. Je ne sais comment vous remercier… »
Deux semaines plus tard, il rendait son âme pure à son Créateur.
« Car D.ieu ne repousse personne… »

Rav Chalom Ber Lipsker
(retranscrit par Yossef Yitzchak Druckman)
traduit par Feiga Lubecki