Lettre n° 115

Par la grâce de D.ieu,
10 Kislev 5704,

A l'honorable responsable communautaire, pleind'empressement, le Rav A. Feigelshtok

Je vous salue et vous bénis,

Nous avons appris avec plaisir que vous vous employez à renforcer la Torah et le Judaïsme dans la ville où vous venez de vous installer. Vous avez sûrement plus ou moins connaissance de l'oeuvre du Ma'hané Israël et du Merkaz Leïnyaneï 'Hinou'h. Vous avez sans doute vu, en particulier, les livres et les documents publiés par notre maison d'édition, Kehot.

Avant Pessa'h, nous vous avons envoyé des spécimens de ces différentes publications et nous sommes surpris que vous ne nous ayez pas encore confirmé les avoir reçus.

Nous vous adressons, ci-joint, le catalogue de nos publications, afin que vous puissiez faire le choix de ce qui vous sera utile. Vous nous ferez connaître vos besoins et nous vous enverrons ces livres, avec l'aide de D.ieu.

Nous pouvons accorder aux institutions se consacrant à l'éducation juive et souhaitant disposer de nos publications une remise de 10% et l'exonération des frais d'envoi, qui sont importants pour votre pays ou bien une remise de 25%, les frais d'envoi restant alors à votre charge.

Je conclurai en évoquant la Mitsva de ce mois, c'est-à-dire les lumières de 'Hanouka. Trois Mitsvot concernent les lumières, celles du Temple, celles du Chabbat et celles de 'Hanouka. Voici quelques différences qui existent entre elles.

Les lumières du Temple étaient allumées dans le Sanctuaire, mais elles ont disparu depuis que le Temple est détruit. Les lumières du Chabbat sont encore allumées à l'heure actuelle, mais elles illuminent uniquement le foyer juif. Les lumières de 'Hanouka sont, d'une part, immuables, comme le souligne le Ramban. De plus, elles éclairent le domaine public et l'on voit bien ce que cela veut dire.

Il est donc nécessaire de diffuser le miracle, de faire savoir qu'au bout du compte, D.ieu a placé les hommes impurs dans les mains de ceux qui sont purs, les impies dans les mains de ceux qui se consacrent à la Torah.

La Hala'ha envisage également le cas de celui qui habite au premier étage et ce qu'il illustre, dans le domaine spirituel, est la forme la plus élevée du service de D.ieu. Nos Sages disent, en effet: "J'ai vu ceux qui ont la capacité de connaître l'élévation. Ils sont peu nombreux".

La Hala'ha dispose donc que celui qui habite à l'étage et n'a pas de porte donnant directement sur le domaine public, ne fait pas de "commerce", ne transforme pas la matière du monde, doit néanmoins éclairer ce domaine public, en plaçant les lumières de 'Hanouka près de la fenêtre.

Je souhaite entretenir avec vous une correspondance régulière et vous adresse ma bénédiction de Techouva immédiate, délivrance immédiate,

Rav Mena'hem Schneerson,
Directeur du comité exécutif